Difficile aujourd’hui, au Shouk Hakarmel ou à Mahané Yehouda, quand se promener, signifie se laisser mener par le bout du nez et être immergé dans les délices des épices, d’imaginer un passé nettement moins achalandé.
Pourtant ces années avec terrains agricoles rares et tickets de rationnement a bel et bien existé. Les pionniers des temps héroïques et historiques s’en souviennent et vous le raconteront bien volontiers.
Désormais, après les années de surconsommation alimentaire, le goût des israéliens, champions des voyages à l’étranger, se raffine.
De jeunes vignerons créatifs et hyperactifs ont repris les vignes séculaires pour en booster la qualité au point de figurer aujourd’hui sur la liste des 100 meilleurs vins du monde établis par le pape du vin, Robert Parker. Le vin s’accorde avec la gastronomie et l’organisation de la semaine du goût . A cette occasion, Thierry Marx le chef étoilé révèle aux gastronomes toute la créativité des chefs israéliens comme Yossi Chitrit, Guy Gamzu sans oublier le chef nippon Yama Oymaouda, dont le restaurant est fréquenté par les bobos, patrons de Start ups à succès.
Tout comme la population israélienne la gastronomie est le reflet des 70 pays d’où est issue la nation et où se côtoient avec bonheur toutes les cuisines du monde et tout un monde de cuisines!